Conférenciers

Lorella Abenavoli
Samuel Archibald
Dominic Arsenault
Catherine Béchard
Marc Boucher
Renée Bourassa
Gregory Chatonsky
Liviu Dopinescu
Geoffrey Edwards
Martine Époque et Denis Poulin
Michel Fleury
Bertrand Gervais et Paule Mackrous
François Giard et Matthieu Guitton
Charles Perraton
Bernard Perron
Enrico Pitozzi
René St-Pierre
Kora Vann den Bulcke et Thomas Soetens

Marc Boucher


Crédit photo : Alexis O’Hara

Biographie

D’abord formé dans les arts du cirque et en danse, Marc Boucher a obtenu un Doctorat en Études et pratiques des arts de l’UQAM en 2002, sa recherche était intitulée « De la rencontre, à la scène, du corps dansant et de l’image-mouvement projetée: Vers la synesthésie cinétique ». Marc est professeur associé au Centre interuniversitaire des arts médiatiques (CIAM) et poursuit des recherches sur la vision périphérique et ses applications dans les arts médiatiques et scéniques. Artiste indisciplinaire, il poursuit divers projets, dont certains en collaboration avec des chorégraphes. Il a rédigé plusieurs articles, notamment pour Leonardo/OLATS et Contemporary Aesthetics. Il prépare actuellement un cours d’introduction aux arts médiatiques pour la TELUQ.
Site du laboratoire Zorved2 sur la vision élargie : http://zorved2.uqam.ca/
Sélection d’œuvres : http://www.vimeo.com/videos/search:zorved
Site personnel : http://marcfboucher.tripod.com/

Ceci n’est pas un médium : Le simulacre, de la fantasmagorie à la virtualité

Le personnage virtuel crée des effets de présence forts différents de ceux auxquels pouvaient donner lieu les fantasmagories d’un Gaspard Robertson. Mais le passage du pré-cinéma au cinéma, puis du cinéma à la virtualité, a-t-il été accompagné d’un changement aussi marqué en ce qui a trait aux manières de percevoir les simulacres? Dans ma conférence, j’aborde cette question à partir d’une autre, soit celle du double telle que problématisée par Alain Berthoz.
En donnant une tournure surréaliste, « magritienne », à la célèbre formule de Marshall McLuhan, je m’appuie sur le double sens de la notion de médium. Mais je ne prétend pas dénouer la trame qui tisse les liens entre, d’une part, la rationalité scientifique et la maîtrise des outils matériels et intellectuels et, d’autre part, tout ce qui en chacun de nous, loin d’y participer, ignore et nie la rationalité et l’efficacité.
En lien avec mes propres recherches, je tenterai d’illustrer le fait que ce n’est que moyennant l’implication sensorielle élargie du « spectacteur », c’est-à-dire par l’expérience du corps vécu, que les effets de présence du personnage virtuel interactif diffèrent radicalement de ceux auxquels donnaient lieu les fantasmagories d’antan.

 

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